Depuis plus de 10 ans, on assiste à l'ouverture d'une multitude de studios de boxe en France.
Dans certains studios de cardio boxings parisiens, la proportion de femmes dépassent largement celle des hommes pour atteindre les 80%. En effet, la démocratisation de la boxe via l’arrivée massive des studios de cardio boxing a largement contribué à faire de ce sport un des plus porteur pour les salles.
Au-delà des studios, la boxe prend sa place dans nos référence culturelle : sur les 3 dernières années, plus de 10 marques de luxe ont utilisé l’univers de la boxe dans leur campagne ou leur inspiration. En 2021, Dior présentait des femmes en short de boxe à son défilé prêt à porter printemps/été 2022 et sponsorise plusieurs boxeurs et boxeuses dont Ramla Ali, première femme somalienne à concourir pour le titre olympique. La boxe n’est évidemment pas au niveau du yoga en termes de nombre de pratiquantes et studios, mais l’envie d’enfiler les gants est là.
Empowerment : boxer pour se défouler, s'affirmer, gagner en confiance, travailler son mental
Le sac de frappe au lieu du tapis de yoga : l’envie de se défouler gagne du terrain. La discipline combine de nombreux bienfaits, d'abord physiques : tonification, dépense calorique significative (entre 500 et 700 cal pour 60 min de cardio boxing), amélioration de la santé cardio vasculaire. La boxe mobilise l’ensemble du corps – des épaules, aux abdos jusqu’aux cuisses et mollets largement sollicité sur les déplacements et les sautillements. Contrairement à la vision simplifiée de la boxe et des sacs de frappes ou du ring, le travail de la boxeuse est bien plus large : mobilité, agilité, cardio, musculation, coordination, déplacements ...
Au-delà des bénéfices physiques, la pratique de la boxe féminine c’est aussi travailler son mental. Monter sur le ring et s’opposer à quelqu’un n’a rien d’anodin. La boxe confère de la force et de la confiance. La boxe apporte également beaucoup de self-control : la gestion de ses émotions face au sac, aux pao ou à un adversaire est clée – stress, fatigue, peur, euphorie – il faut garder la tête froide.
Barbara Fauconnet, fondatrice de The Knockout, incarne la génération des femmes combatives d'aujourd'hui.
Barbara découvre la boxe à 23 ans après 10 ans de sport collectif. Sa carrière de Brand Manager chez LVMH l'emmène à Sydney où elle peaufine sa pratique et réalise des combats interclubs locaux. Elle part ensuite pratiquer la boxe thaï en Thailande, une expérience qui ancre en elle le désir d'entreprendre et de créer sa propre marque.
En 2020 alors qu'elle quitte LVMH pour d'autres aventures, le covid bouleverse ses projets professionnels et elle décide d'interpreter cette période comme un signal pour se lancer.
En plein confinement, elle travaille d’arrache pied jusqu’a recouvrir les murs de son salon de post it avec mille idées, la marque se precise: des vêtements de sport techniques et féminins adaptés a la boxe et aux sports de haute intensité.
A seulement 28 ans elle créée The Knockout : la première marque française dédiée à la boxe féminine.